Depuis
leur création, il y a plus de soixante-dix ans, une question se
pose: pourquoi les super-héros portent-ils des costumes aussi
voyants et tapageurs ? Masques, capes, collants moulants, cuir,
gadgets en tout genre, bottes, ceintures bourrées d'accessoires: le "look" des super-héros est très codifié, en BD comme
au cinéma.
Les dessinateurs des
comic books ont rapidement
pensé que des costumes hauts en couleur pourraient permettre aux
jeunes lecteurs d'identifier leurs héros au premier coup d’œil.
La première fonction du costume d'un super-héros consiste d'abord à
dissimuler sa véritable identité.
Sur le chemin initiatique du super-héros, l'étape du costume est fondamentale. Elle établit un lien inséparable entre le personnage et sa super-tenue.
En premier lieu un justicier se doit d'être masqué. À l'exception notable de Superman, chaque super-héros a sa manière bien à lui de porter le masque et de surgir face aux malfaiteurs. Deuxième élément constitutif du super-héros: sa cape. Dans l'imagerie populaire, elle est durablement associée à la silhouette des justiciers masqués alors qu'en réalité la majorité d'entre eux n'en portent pas. Au fond, si la cape s'est imposée dans l'imagerie traditionnelle du super-héros, malgré sa dangerosité et son inconfort évident, c'est qu'elle résume bien tout ce que représente le super-héros. Elle évoque la grandeur, la majesté et le mystère.
Les costumes des
super-héros ont évolué au fur et à mesure des années. Au début
de la période des comics, les costumes sont classiques. Dans les
années 80, c'est la période disco, les costumes sont plus flashs et
plus voyants comme le costume de Dazzler.
Entre les années
1980 1990, les héros adoptent un genre plus punk. En 2000, nos
personnages portent des costumes plus sombres pour refléter leur
époque anxiogène due à la crise économique dans laquelle le
monde se trouve aujourd'hui.